!!!!Démarrer le « live CD »

Pour  »booter » à partir du CD, il faut activer l'[Open Firmware|http://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Firmware]. On y accède en appuyant silmutanément sur les touches __Pomme__ + __Alt__ + __O__ + __F__.

Ensuite dans le prompt on tape la commande ci-dessous

///boot cd:,\yaboot///

__Note :__ Le clavier est en __QWERTY__.

!!!!Les options du « live CD »

Lorsque le CD démarre, on arrive au prompt du gestionnaire de démarrage, [Yaboot|http://en.wikipedia.org/wiki/Yaboot].

Pour connaître les différentes options possibles, il suffit d’utiliser la touche __Tab__.

!!!!L’installation

Après le chargement du CD, on arrive à l’installateur en  »ncurses ». Il faut immédiatement basculer dans une autre console (@@tty@@), combinaison des touches __Ctrl__ + __Alt__ + __F2__.

1. On change le  »layout » du clavier :

///loadkeys azerty///

Il faut savoir que les claviers AZERTY des Macintosh sont très mal reconnus par Linux.

2. On vérifie que la date est correcte, le cas échéant, il faut la modifier

3. Partitionnement, avec l’utilitaire @@mac-fdisk@@

Je ne fais que trois partitions (@@/@@, @@swap@@, et @@/home@@), je reviendrais plus tard, pourquoi on ne fait pas de partition @@/usr@@ séparée.

On ré-initialise la table des partitions avec la touche __i__.

Puis la partition de @@bootstrap@@ (c’est propre aux PowerPC) avec l’option __b__.

Les autres partitions se créent à l’aide de la touche __c__.

///
/dev/hda1— Apple_partition_map (table des partitions)
/dev/hda2 — Apple_bootstrap (crée avec l’option b)
/dev/hda3 — /
/dev/hda4 — swap
/dev/hda5 — /home///

4. Création du système de fichiers, dans mon cas [ext4|http://fr.wikipedia.org/wiki/Ext4].

///mkswap -L swap /dev/hda4
swapon /dev/hda4
mkfs.ext4 -L root /dev/hda3
mkfs.ext4 -L home /dev/hda5///

L’option @@-L@@ détermine le __label__ (le nom) de la partition.

L’outil @@tune2fs@@ n’est pas disponible de base dans le live CD. Mais dans le @@chroot@@, on peut l’utiliser.

5. On « monte » notre futur système dans @@/mnt@@

///mount -t ext4 -o rw /dev/hda3 /mnt
mkdir /mnt/proc
mount -t proc none /mnt/proc
mkdir /mnt/sys
mount -o bind /sys /mnt/sys
mkdir /mnt/dev
mount -o bind /dev /mnt/dev///

La partition @@/home@@ à ce stade n’est pas indispensable.

6. Établissement de la connexion réseau (DHCP)

///dhcpcd eth0///

7. Installation des éléments de base

–Nous allons partir directement sur une Frugalware  »testing ». La version  »current » est incomplète sur ce type d’architecture, et la version  »stable » est « un peu obsolète ».– ++On opte pour la version  »stable », car les autres versions sont incomplètes __pour ce processeur__.++

–On va modifier légèrement le fichier @@/etc/pacman-g2.conf@@ :–

++On ne touche pas au fichier @@/etc/pacman-g2.conf@@.++

Pour mettre à jour la base de données des paquets.

///pacman-g2 -Sy///

Nous allons pouvoir installer quelques paquets :

///pacman-g2 -Sy core base iputils wget -r /mnt///

Il s’agit du strict minimum.

On va pouvoir passer à la  »post-installation ».

8. On se « connecte » sur le nouveau système

///chroot /mnt /bin/bash
cd /root///

8.1. On commence par créer les fichiers @@.bashrc@@ et @@.bash_profile@@. On peut copier ces fichiers dans le dossier @@/etc/skel@@ pour un futur utilisateur.

8.2. Configuration de l’éditeur, @@elvis@@, il s’agit d’un clone de @@Vi@@, bien connu des utilsateurs de [Slackware|http://www.slackware.com/].

/// » .exrc
 »

set ruler
set verbose showmode
set showmatch

set tabstop=4
set shiftwidth=4///

/// » .elvisrc
 »

:source ~/.exrc///

8.3. On définit le nom de l’ordinateur, il faut créer / modifier trois fichiers :
* @@/etc/hosts@@

///# For loopbacking.
127.0.0.1 localhost
127.0.0.1 brigand.errements.net brigand
[…]
///

* @@/etc/hostname@@

///brigand///

* @@/etc/HOSTNAME@@

///brigand.errements.net///

La commande @@netconfig@@ aboutie au même résultat.

8.4. Définition des locales

Nous voulons avoir un système (en console, sans interface graphique) en français.

///locale -a | grep fr_FR
fr_FR
fr_FR@euro
fr_FR.iso88591
fr_FR.iso885915
fr_FR.iso885915@euro
fr_FR.utf8///

Pour cet ordinateur, j’ai choisi __fr_FR.utf8__.

* @@/etc/locale.conf@@

///LANG=fr_FR.utf8///

* @@/etc/profile.d/lang.sh@@ (il n’existe pas)

///#! /bin/sh

export LANG=fr_FR.utf8
export LC_ALL=$LANG
export CHARSET=utf-8///

Il ne faut pas oublier de le rendre exécutable :

///chmod a+x /etc/profile.d/lang.sh///

* @@/etc/profile.d/less.sh@@ (on le modifie)

///#!/bin/sh

# /etc/profile.d/less.sh

# Makes less(1) display utf-8 chars correctly by default.

export LESSCHARSET= »utf-8″///

8.5. Création du fichier @@/etc/fstab@@

A titre indicatif voici le mien :

///# /dev/hda4: LABEL= »swap » UUID= »0dd97fc3-0627-4552-98f0-a86f67363b46″
/dev/hda4 swap swap defaults 0 0
# /dev/hda3: LABEL= »root » UUID= »51ee4d1a-a692-4b8a-9333-72fa2be1bab3″
/dev/hda3 / ext4 defaults 1 1
# /dev/hda5: LABEL= »home » UUID= »5045e22b-5485-4b28-82ae-f0e949b5f76a »
/dev/hda5 /home ext4 defaults 1 1
tmpfs /tmp tmpfs defaults,noatime,nodev,noexec,size=512M 0 0
proc /proc proc defaults 0 0
usbfs /proc/bus/usb usbfs devgid=23,devmode=664 0 0
devpts /dev/pts devpts gid=5,mode=620 0 0
sysfs /sys sysfs defaults 0 0///

Pour obtenir les ??UUID|Universal Unique IDentifier??, on doit utiliser la commande @@blkid@@.

En parcourant le fichier, on constate que le dossier @@/tmp@@ sera monter en RAM.

8.6. Installation du  »boot loader »

On lance la commande @@yabootconfig@@. Si vous comptez modifier le contenu du fichier @@/etc/yaboot.conf@@, il faudra relancer la commande @@ybin -v@@.

8.7. Conserver les paramètres de la disposition du clavier au prochain redémarrage.

*@@/etc/sysconfig/keymap@@

///keymap = azerty///

*@@/etc/vconsole.conf@@

///KEYMAP=azerty
FONT=lat9w-16///

8.8. Choix du fuseau horaire.

Deux cas s’offrent à nous :

* ??UTC|Temps universel coordonné??

///ln -sf /usr/share/zoneinfo/UTC /etc/localtime///

* Définir une  »timezone » (par exemple Paris)

///ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime///

8.9. Le compte __root__

A ce niveau __root__ possède comme  »shell » par défaut @@/bin/sh@@ (il s’agit d’un lien symbolique vers @@/bin/bash@@). Nous allons le changer.

///chsh -s /bin/bash///

Son compte ne possède pas de mot de passe, nous allons lui en attribuer un, @@passwd@@. Pour paramétrer plus finement le mot de passe, vous pouvez modifier le fichier @@/etc/login.defs@@ (généralement je change la valeur du paramètre __ENCRYPT_METHOD__).

9. Les services

A partir de la version 1.5, Frugalware utilise comme système d’@@init@@, [systemd|http://freedesktop.org/wiki/Software/systemd]. Il fonctionne que si la bibliothèque __libdbus__ est accessible, or si elle est présente sur une partition séparée (physiquement, généralement @@/usr@@) le système ne peut pas [démarrer|http://www.freedesktop.org/wiki/Software/systemd/separate-usr-is-broken] ( »kernel panic »).

Comme notre système ne possède pas encore d’interface graphique, nous allons changer la « cible » (ou  »[run level|http://www.freedesktop.org/wiki/Software/systemd/TipsAndTrick#Changing_the_Default_Boot_Target] »).

///rm /etc/systemd/system/default.target
ln -sf /lib/systemd/system/mult-user.target /etc/systemd/system/default.target///

Nous pouvons redémarrer notre ordinateur, et continuer à ajouter d’autres paquets, tels que xorg, alsa, etc.