!!!Installation
Pour installer KDE, il existe, deux façons :
* à partir des binaires ;
* via le système de »ports » ;
J’ai choisis, la première méthode (l’ordinateur de test n’est plus tout jeune).
Dans un premier temps, j’ai redéfini la variable @@PACKAGESITE@@, pour télécharger les binaires les plus récents. Il est préférable de choisir les »builds » de la version __stable__.
Je vérifie la version du système tournant sur cet ordinateur :
///% uname -rsp
FreeBSD 8.1-RELEASE i386///
Le super-utilisateur (root) utilise le C-Shell, ce qui me donne :
///# grep PACKAGESITE .cshrc
setenv PACKAGESITE ftp://ftp.fr.freebsd.org/pub/FreeBSD/ports/i386/packages-8-stable/Latest/
///
Pour prendre en compte immédiatement ces modifications, on peut lancer la commande suivante :
///# source .cshrc///
Contrairement à ce qui est mentionné dans le [handbook|http://www.freebsd.org/doc/handbook/x11-wm.html|en], je n’installe pas le méta-paquet __kde4__. Je prends, juste l’essentiel :
* kdelibs4
* kdepimlibs4
* kdebase4
* kdebase4-workspace
* kdebase4-runtime
* kdegraphics4
* kdeutils4
* kdemultimedia4
* kdenetwork4
* kdeadmin4
* kdeartwork4
* konq-plugins-kde4
* fr-kde-l10n
!!!Configuration
KDE à l’instar de [GNOME|http://www.gnome.org/|en], Xfce ou [Enlightenment|http://www.enlightenment.org/|en], suit les spécificités d’interopérabilité du [freedesktop.org|http://www.freedesktop.org|en], et utilise __polkit__ (anciennement __PolicyKit__) pour accorder certains privilèges à de simples utilisateurs.
Il est utilisé en autre, pour le montage des périphériques amovibles, pour éteindre et redémarrer l’ordinateur, etc.
Pour configurer ces droits, on peut utiliser le couple @@polkit-action@@ / @@polkit-auth@@ ou tout simplement, modifier le fichier @@PolicyKit.conf@@ (situé dans le dossier @@/usr/local/etc/PolicyKit/@@). J’ai opté pour cette solution.
Avant tout, j’aime bien « ranger » mes utilisateurs « normaux » dans le groupe __users__ $$Une habitude, qui provient de mon utilisation de la Slackware.$$.
///# pw groupadd -n users -g 100///
À faire bien entendu, avant de créer le premier utilisateur.
Le fichier @@PolicyKit.conf@@ en question :
///
///
Dans ce fichier, j’ai modifié la valeur de la variable __define_admin_auth__ $$Par défaut c’est le groupe __wheel__.$$. Cela a pour incidence, que tous les utilisateurs appartenant au groupe __users__ peuvent effectuer ces actions. Si on laisse la valeur par défaut, il faudra rajouter ces lignes à chacune des actions :
///
Le gestionnaire de connexion est __kdm__, il est possible de définir certaines variables grâce à son fichier de configuration @@kdmrc@@. Par défaut il n’existe pas, pour le créer, il faut utiliser la commande @@genkdmconf@@ :
///# /usr/local/kde4/bin/genkdmconf///
Si on effectue une recherche, on le trouve dans :
///% find /usr/local/kde4 -type f -name ‘kdmrc’ -print
/usr/local/kde4/share/config/kdm/kdmrc///
Pour démarrer une session sous KDE, je passe par le fichier @@.xinitrc@@, situé dans le @@$HOME@@ de chaque utilisateur :
///% cat ~/.xinitrc
#! /bin/sh
PATH=/usr/local/kde4/bin:$PATH
# $MANPATH n’est pas définie
MANPATH=/usr/share/man:/usr/local/man:/usr/local/kde4/man
export PATH MANPATH
exec /usr/local/kde4/bin/startkde4///
Pour que ce fichier soit placer dans le @@$HOME@@ d’un futur utilisateur, vous pouvez le copier dans le dossier @@/usr/share/skel@@ :
///# cp .xinitrc /usr/share/skel/dot.xinitrc
# chmod u+x /usr/share/skel/dot.xinitrc///
J’en profite également pour créer le fichier @@.xsession@@ :
///% ln -sf ~/.xinitrc ~/.xsession///
Il ne faut pas oublier de rajouter au fichier @@/etc/rc.conf@@ les « services » nécessaires à KDE.
///% grep kd /etc/rc.conf
local_startup= »${local_startup} /usr/local/kde4/etc/rc.d »
kdm4_enable= »YES »///
Pour avoir automatiquement l’interface graphique au démarrage, on doit modifier la valeur du pseudo terminal @@ttyv8@@ :
///% grep kde4 /etc/ttys
ttyv8 « /usr/local/kde4/bin/kdm -nodaemon » xterm on secure///
!!!Raccourcis dans le menu « kickoff »
Si vous installez un logiciel indépendant de la suite de KDE4, il se peut, que le raccourcis n’apparaisse pas dans le menu. Pourtant le fichier @@.desktop@@ est situé au bon endroit $$@@/usr/local/share/applications/@@$$.
En fait les fichiers @@.desktop@@ de KDE4 sont situés dans @@/usr/local/kde4/share/applications/kde4/@@, donc le plus simple consiste à faire un lien symbolique.
Par exemple pour le navigateur [Arora|http://code.google.com/p/arora/|en] :
///# cd /usr/local/share/applications
# ln -sf arora.desktop /usr/local/kde4/share/applications/kde4
///
!!!Obtenir les droits root
Lorsqu’on lance le gestionnaire de configuration du système, certains paramètres restent « grisés ». Il faut avoir les droits du super-utilisateur pour les modifiés. On doit passer par __kdesu__.
Dans une console (avec un simple utilisateur), on tape cette commande :
///% /usr/local/kde4/lib/kde4/libexec/kdesu -c /usr/local/kde4/bin/systemsettings &///
Une fenêtre vous demandera le mot de passe du super-utilisateur.
Pour conclure, FreeBSD peut très bien s’utiliser en »desktop », et se passer totalement d’une console. Certes tout n’est pas automatisé, mais au moins on comprend comment toutes ces « briques » s’articulent les unes par rapport aux autres.
!!!Capture d’écran
[((http://lh3.ggpht.com/_BCSXsumYx4o/THAa0towiuI/AAAAAAAABYY/tTm8ihFb7ag/s128/clementine-player.png|bureau KDE4 sous FreeBSD, avec le lecteur audio Clementine|C))|http://picasaweb.google.com/duchateau.olivier/SystMesDExploitationLibres#5507931837180185314]